VICE CHAMPION DE FRANCE MINIME

Membre du canoë club de Rouen, Martin Annaix médaillé aux championnats de France de kayak

Bravo. Alors que ses aînés sont à Rio, Martin Annaix décroche une médaille d’argent aux championnats de France de kayak.

 

Martin Annaix pratique le kayak sur la Seine au canoë club de Rouen

Tandis que Sébastien Jouve, ancien pensionnaire du canoë club de Rouen, entame sa compétition aux jeux Olympiques de Rio en kayak deux places sur 200 m, Martin Annaix, 14 ans, savoure la médaille d’argent qu’il vient de décrocher aux championnats de France à Libourne (33), en kayak quatre places sur la distance de 500 m, au sein de l’équipe de Normandie. Coaché par Isabelle Jégoux, le jeune Martin qui souhaite suivre les pas de son grand frère Clément au Pôle Espoir de Caen, a choisi ce sport pour coller au plus près à ses aspirations : « J’aime évoluer à l’extérieur, dans la nature, au grand air ».

La course en ligne

Avec le kayak, qu’il pratique au canoë club de Rouen depuis trois ans, il a l’opportunité d’évoluer sur le plan d’eau de taille impressionnante qu’est la Seine. Pour autant, il ne se balade pas autour de l’île Lacroix, le lieu où est située l’association. La spécialité de Martin c’est la course en ligne. La vitesse, qui est la seule distance olympique présentée se court sur 500 ou 1 000 m. « Il faut être explosif, tout de suite, dès le départ. Ensuite, il faut gérer ses efforts et tout cela sans jamais regarder les concurrents qui se trouvent dans les couloirs d’à côté ! ». On le sent, Martin est un passionné. Il parle de son sport comme il le vit. Mais tout cela a un prix : quatre entraînements d’une heure minimum par semaine, un entretien de la condition physique et de la musculation ou plus précisément du gainage. Les jeux Olympiques ? « C’est un doux rêve bien sûr, mais le chemin est encore long, semé d’embûches... » En 2024 ? « Dans l’absolu c’est possible... Mais cela dépend de tellement de choses ! ». Son père, Antoine, en est bien conscient : « C’est un gamin équilibré. Au collège, en 4e, il a de bonnes notes. De toute façon, nous, les parents, sommes là pour l’accompagner et non pour le pousser. Tant qu’il prend du plaisir à ce qu’il fait, c’est le principal ». Bien évidemment, Martin aimerait monter le plus haut possible dans la sphère du kayak, mais pour l’instant il vit sa vie d’adolescent et apprécie la convivialité et la solidarité dans sa discipline. « Je prends les choses comme elles viennent. Après, on verra... ».